L’étude sur le potentiel des Institutions Nationales des Droits Humains (INDH) à servir de mécanismes de protection pour les défenseur·e·s des droits humains examine les INDH existantes au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, au Mali, au Niger, en Sierra Leone et au Togo afin de déterminer la complémentarité du pouvoir, du mandat et du fonctionnement de ces INDH avec les principes minimaux d’un mécanisme de protection tels que définis dans la Loi type de l’ISHR pour la promotion et la protection des défenseur·e·s des droits humains.
Dans plusieurs pays africains qui ont adopté des lois pour la promotion et la protection des défenseur·e·s des droits humains ou qui sont en train de le faire, les INDH se présentent souvent comme les organes logiques pour accueillir le mécanisme de protection des défenseur·e·s. Ce mécanisme sera chargé, entre autres, d’assurer la mise en œuvre de la loi sur les défenseur·e·s nouvellement adoptée. L’étude examine en particulier le mandat actuel ainsi que les capacités et les ressources des INDH examinées ainsi que ce qui reste à faire pour permettre aux INDH de jouer ce rôle de manière effective.
Cette étude vise à fournir une analyse comparative des principes et fonctions essentiels d’un mécanisme national de protection, tels qu’ils sont définis dans la Loi type de l’ISHR, et de la mesure dans laquelle ces éléments sont réalisés dans les INDH existantes au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, au Mali, au Niger, en Sierra Leone et au Togo.
Elle souligne les avantages, ainsi que les limites, de l’hébergement des mécanismes nationaux de protection des défenseur.e.s au sein des INDH, et fournit des recommandations visant à renforcer les INDH dans l’exécution de cette tâche.