La Commission des droits humains, présidée par la députée Roya Torres (PLRA-Alto Paraná), a rencontré des représentant·e·s de la Table ronde interinstitutionnelle pour la sécurité des journalistes, qui ont demandé un soutien pour l’approbation d’un projet de loi qui permettrait une plus grande protection des journalistes et des défenseur·e·s des droits humains (DDH ou défenseur·e·s).
“Il·elles ont insisté sur la nécessité d’un cadre juridique qui leur donne des garanties d’une plus grande liberté d’expression et de sécurité ; il·elles ont dit qu’il y a des endroits dans notre pays, surtout à l’intérieur et dans les zones frontalières, où le travail des journalistes est totalement interdit en raison des menaces et des actes violents contre les travailleurs de la presse”, a déclaré le législateur,
Elle a souligné l’importance de mener des travaux avec une large participation des organisations de journalistes afin de parvenir à un consensus sur une proposition qui pourrait fournir les garanties nécessaires à la liberté d’expression des journalistes, ainsi qu’au travail des défenseur·e·s.
En même temps, elle a rappelé les recommandations permanentes d’organisations internationales comme les Nations Unies concernant la nécessité pour le Paraguay d’adapter une réglementation légale pour la protection des journalistes et a reconnu qu’il s’agit d’une dette en suspens de la part du Congrès national.
Dans ce contexte, elle a exprimé son soutien et son accompagnement aux communicateur·rices et s’est engagé à promouvoir, depuis la Commission des droits humains, l’élaboration et la présentation d’un projet de loi pour les protéger.
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