Traduction par Protection International de l’article original par la Secretaria de gobernacion du Mexique.
Cette rencontre internationale réunit des représentants du Guatemala, du Honduras, du Brésil, du Pérou et de la Colombie. Il est nécessaire de créer un nouveau système pour protéger et garantir l’exercice de cette population : Alejandro Encinas Rodríguez.
Le sous-secrétaire aux droits humains, à la population et aux migrations du ministère de l’intérieur, Alejandro Encinas Rodríguez, a inauguré aujourd’hui la première réunion internationale des mécanismes de protection des défenseur·e·s des droits humains et des journalistes, avec la participation de représentant·e·s du Guatemala, du Honduras, du Brésil, du Pérou et de la Colombie.
L’objectif est de générer un échange d’informations, de bonnes pratiques et d’analyser les principaux défis pour la protection des défenseur·e·s des droits humains et des journalistes dans l’hémisphère.
Au Musée de la mémoire et de la tolérance de Mexico, devant des représentants du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme et de la Rapporteure sur les défenseur·e·s des droits humains et les opérateur·rice·s de justice de la Commission interaméricaine des droits humains (CIDH), ainsi que du Sénat de la République, le sous-secrétaire Alejandro Encinas Rodríguez a souligné la nécessité de créer un nouveau système de protection où chaque autorité a des responsabilités dans son domaine de compétence et où des mécanismes de contrôle et de responsabilité sont établis.
En effet, a-t-il souligné, il ne sert à rien de renforcer un mécanisme lorsque l’autorité locale ignore sa responsabilité ou lorsque les mécanismes locaux sont formés sans force ou capacité institutionnelle, « nous avons besoin d’un changement profond afin de renverser cette situation risquée ».
Il a fait valoir que ce mécanisme s’est avéré insuffisant pour faire face à ce phénomène et l’inverser, bien qu’il ait permis de sauver des vies et que la population bénéficiaire ait trouvé des conditions de protection et de sécurité pour continuer à développer ses activités.
Cependant, a-t-il rappelé, le phénomène de la criminalité contre les journalistes et les défenseur·e·s va au-delà du mécanisme.
Ce mécanisme, a-t-il ajouté, est devenu un instrument réactif face à l’agression ; il n’a pas été en mesure de consolider un projet horizontal et transversal qui ferait que l’ensemble des autorités de l’État mexicain se tourne vers la garantie de la liberté d’expression et la défense des droits humains dans notre pays.
Il a donc annoncé qu’il travaillerait avec les membres du Congrès de l’Union sur une réforme – maintenant que la loi est en vigueur depuis 10 ans – afin d’obtenir des changements substantiels qui garantiraient les droits fondamentaux de la liberté d’expression.
Pour sa part, Enrique Irazoque Palazuelos, chef de l’unité de défense des droits humains au ministère de l’intérieur, a souligné que le gouvernement mexicain ne se contentera pas de renforcer le mécanisme de protection des défenseur·e·s des droits humains et des journalistes, mais promouvra également une réforme afin que la politique de protection de ce secteur de la société ait une vision étatique.
« Avec cela, nous allons construire cette législation main dans la main avec les organisations, les familles, les victimes et les journalistes, et évidemment avec le Congrès. Il s’agira d’un changement historique dans la manière dont les droits des défenseur·e·s et des journalistes sont protégé·e·s et, bien entendu, le message sera plus fort qu’il ne l’est déjà. Nous allons nous concentrer sur une politique de prévention nationale qui est extrêmement importante pour notre pays », a-t-il expliqué.
Le représentant au Mexique du Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, Guillermo Fernández-Maldonado Castro, a participé à la réunion.
Le rapporteur sur les défenseur·e·s des droits humains et les opérateur·rice·s de justice de la CIDH, Joel Hernández García, et la rapporteuse spéciale sur la situation des défenseurs des droits de l’homme, Mary Lawlor, tous deux virtuellement.
La représentante du Conseil du mécanisme de protection des défenseur·e·s des droits humains et des journalistes, Atzri Elizabeth Ávila López, et la sénatrice et présidente de la Commission des droits humains au Sénat de la République, Kenia López Rabadán, ont également assisté à la réunion.
Trouvez l’article original ici en espagnol (Secretaría de gobernación).