Le 1er avril 2017, des représentant·e·s d’organisations de la société civile, d’institutions nationales des droits humains et de gouvernements d’Afrique ont signé la Déclaration de Cotonou lors du second colloque international sur les défenseurs des droits de l’homme en Afrique à Johannesburg.
La déclaration souligne l’importance des défenseur·e·s des droits humains (DDH ou défenseur·e·s), le travail des mécanismes régionaux pour les défenseur·e·s et les fréquentes violations des droits des défenseur·e·s . Elle énumère ensuite les défis les plus récurrents des défenseurs en Afrique, tels que l’utilisation de la législation terroriste contre les défenseurs et les droits restreints au financement.
Enfin, la déclaration énumère des recommandations clés pour les acteur·e·s étatiques, l’Union africaine et d’autres mécanismes (sous-)régionaux, les institutions nationales des droits humains, les organisations de la société civile, les acteur·e·s et organes des Nations unies et les leaders sociaux.
Bien que cette déclaration aborde des questions clés de la protection des défenseur·e·s des droits humains en Afrique, sa mise en œuvre n’est pas claire et sa force n’est pas contraignante.
Retrouvez la déclaration originale ici en anglais et en français (Commission africaine des droits de l’homme et des peuples).